Les parents d’AMQG l’ont entendu et réentendu: la détransition toucherait 1% des jeunes « transgenres ». Et pourtant, depuis quelques années, chez nous comme ailleurs, les histoires des personnes qui regrettent leur médicalisation et abandonnent leur identité « transgenre » commencent à éclore.

En 2021, Janick Christen sort son livre Je croyais être un homme. Vous pouvez écouter un entretien ici.

En 2022, Lou, la jeune femme à l’origine de la création de l’Association, annonce s’être réconciliée avec son corps et son sexe. Dans le dernier livre de Caroline Eliacheff et Céline Masson, Le sermon d’Hippocrate, Elle et son père livrent un témoignage écrit à quatre mains qui montre l’insoutenable pression exercée sur le milieu familial par un environnement transaffirmatif.

La même année, Christelle, une jeune désisteuse confie son témoignage à l’AMQG: « Parcours de genre. Depuis quelques mois, je me sens bien dans ma peau ». Après s’être identifié durant 3 ans comme un garçon à l’insu de ses parents, elle se réconcilie avec son sexe.

En mars 2023, la RTS lance un pavé dans la mare avec son Temps PrésentIls ont changé de sexe et ils regrettent qui donne la parole à des jeunes qui regrettent leurs « transition de genre », qu’elle soit sociale et/ou médicale. Boycotté et violemment villipendé par les associations transactivistes, le reportage accumulait plus d’un million de vues sur YouTube avant que la RTS ne ferme sa chaine.

En janvier 2024, c’est au tour de la SRF de donner la parole à des jeunes qui regrettent, Melie et Cédric y témoignent. Mise au Point reprend le sujet sur la RTS.

En août 2024, coup de tonnerre: l’égérie « transexuelle » suisse, Nadia Brönimann, annonce regretter son « changement de sexe » après 29 ans. Nadia redevient Chris et explique qu’il est un homme homosexuel et que depuis trois ans, il se distanciait de plus en plus de Nadia.

Chris Brönimann lance la page instagram detrans_schweiz qui recense l’actualité de la détransition à travers le globe. Il tient un compte X très actif où il détaille ses pensées sur le sujet, et donne de nombreux interviews (en allemand).

En septembre 2024, la Valaisanne Lyo Kessler, qui avait témoigné jusque-là à visage caché, confie ses regrets au Nouvelliste d’avoir subi des ablations d’organes sains. Depuis, elle bat le pavé pour dénoncer la médecine dite de genre et l’idéologie qui la soutient.

Le projet du photographe Matthieu Zellweger « la suite du voyage. Itinéraires de détransition » offre une réflexion intime sur le sujet du regret lié à la médicalisation dite d’affirmation du genre. Ses photographies de Lyo Kessler et Chris/Nadia Brönimann illustrent l‘article de l’Illustré de février 2025 sur la détransition.

Ces exemples publics sont la pointe de l’iceberg.

Depuis la fondation de notre Association en 2021, un tiers des jeunes diagnostiqués « transgenre » s’est réconcilié avec son sexe. Deux études allemandes et américaines récentes, basées sur les données de millions d’assurés, indiquent que 50 à 75 % des jeunes concernés ne présentent plus de diagnostic de « dysphorie de genre » F64 après cinq ans. Compte tenu de l’apparente faible persistance de ce diagnostic chez les jeunes – en accord avec la fameuse inconstance de la jeunesse –, la pression intense exercée sur les parents pour qu’ils autorisent des traitements souvent irréversibles est injustifiée et néfaste.

Selon ESCAP, la Société européenne de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, l’état actuel des connaissances sur le phénomène des jeunes qui se déclarent être du sexe opposé signifie qu’il est préférable d’adopter une attitude d’attente vigilante plutôt que de recourir à des traitements aux conséquences graves. SSPPEA, la Société suisse de psychologie et psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, affiliée à cette organisation faîtière, a embrassé cette position. La prudence des parents est donc justifiée, et il est intolérable que le légitime devoir de protection des tuteurs soit bafoué.

Les enfants et les jeunes adultes qui rejettent leur corps méritent un soutien professionnel fondé sur des preuves et exempt d’idéologie, comme c’est le cas dans tout autre domaine de la médecine. Signez notre appel au respect du principe de précaution.

This post is also available in: Deutsch (Allemand)