La première action commune, initiée par l’AMQG-AUFG, est la lettre envoyée par 21 organisations issues de 13 pays à EPATH, European Professional Association of Transgender Health en août 2021. Dans cette lettre, restée malheureusement sans réponse, nous posions 7 questions brûlantes à EPATH au sujet de la médicalisation hâtive des jeunes en questionnement de genre.
En janvier 2024, nous avons pris part à une réaction internationale mobilisant des organisations de défense des droits des personnes homosexuelles et LGBT, des associations de médecins, de féministes, de parents de jeunes exprimant une dysphorie de genre, et de personnes regrettant leur transition médicale pour dénoncer des violations manifestes des principes fondamentaux de gouvernance par l’OMS. L’organisation avait en effet désigné un groupe de travail de militants trans-affirmatifs, dont la plupart n’ont pas d’expertise scientifique, pour établir les normes internationales en matière de « fourniture de soins affirmant le genre, y compris les hormones », et promouvoir la reconnaissance légale de l’autodétermination de genre comme un droit humain universel. (lire nos deux courriers ci-après)
Suite à l’avalanche de critiques, l’OMS avait ré-ouvert et prolongé le délai de la consultation sur son Guide de soins transgenres et avait annoncé qu’il ne concernera pas les mineurs, car « après examen, la base de données probante est limitée et variable en ce qui concerne les résultats à long terme des soins d’affirmation du genre pour les enfants et les adolescents« . Un des membres du Groupe de travail le plus critiqué pour son militantisme a également été écarté.
En avril 2024, l’AMQG-AUFG s’est jointe à trois autres associations de parents pour demander le retrait des directives médicales allemandes 100% trans-affirmatives AWMF censées faire référence en Suisse également. sous le feu des critiques, l’AWMF a revu partiellement ses directives en incluant les conclusions du Rapport Cass et la notion de détransitioneurs.