Schweiz: Verbot sogenannter „Gender-Behandlungen“ für Minderjährige?
Schweiz: Verbot sogenannter „Gender-Behandlungen“ für Minderjährige?
Zurich réclame des règles nationales sur les opérations de „changement de sexe“ pour mineurs
Après avoir été contactée par courrier par des parents zürichois d’enfants qui se déclarent de l’autre sexe – en contact avec l’AMQG -, où ils dénonçaient des anamnèses sommaires, l’unilatéralité et la radicalité des traitements prônés, ainsi que l’absence d’écoute de leur point de vue, Nathalie Rickli, la Conseillère d’état zürichoise en charge de la santé, a demandé un rapport ainsi qu’un avis de droit sur la question de la médicalisation des mineurs en „questionnement de genre“.
La Direction de la santé a présenté ses conclusions en visioconférence.
„Au cours des dernières années, le canton de Zurich a connu une augmentation du nombre d’opérations de changement de sexe chez les mineurs. La Direction de la santé a procédé à un examen approfondi des soins prodigués, pris des mesures et introduit de nouvelles normes de qualité. Une attention particulière est accordée à la mise en place d’un comité d’indication interdisciplinaire et à un suivi scientifique afin de garantir le bien-être à long terme des personnes concernées. La Direction de la santé invite la Confédération à créer des règles légales nationales visant à protéger les mineurs contre les interventions irréversibles.„
Recommandations du rapport zürichois:
Au niveau fédéral : 1. Examen d’une interdiction des opérations irréversibles de changement de sexe sur des mineurs 2. Délivrance de bloqueurs de puberté uniquement dans le cadre d’études.
Les traitements hormonaux de sexe croisés n’y sont étrangement pas mentionnés. Le rapport complet n’a pas été rendu public mais le communiqué de presse contient la présentation powerpoint du rapport, ainsi que l’avis de droit qui fait référence au très fouillé Rapport Cass de Grande-Bretagne, ainsi qu’à la Suède et la Finlande, toutes trois encadrant à présent très strictement ou interdisant tout traitement dit „de genre“ de mineurs.
Augmentation du nombre d’ablation des seins de mineures en Suisse
Dans la foulée de la décision zurichoise, le parti UDC a annoncé vouloir agir au niveau fédéral et proposer d’interdire toute chirurgie de „changement de sexe“ pour les moins de 18 ans. Depuis 2018, de plus en plus de jeunes femmes, dont des filles de moins de 15 ans – subissent des amputations des seins en Suisse afin de ressembler à des garçons. L’Office des statistiques n’a pas publié les chiffres 2023 mais les a transmis à l’AMQG: entre 1 et 4 mineures de moins de 15 ans, 30 filles âgées de 15 à 17 ans, et 136 filles âgées de 18 à 24 ans, ont subi une ablation de la poitrine.
Débat sur les ondes de la RTS
Invité sur la Première à débattre de la proposition zurichoise, le pédiatre Daniel Halpérin a renouvelé sa mise en garde. En 2024, l’ancien privat-docent d’UNIGE avait signé avec les Drs Jacques de Haller, ancien président de la FMH, et Nicole Pellaux, ancienne présidente de la Société Suisse de pédiatrie, un appel à la prudence qui faisait écho aux recommandations de la faîtière des Sociétés de pédiatrie européennes ESCAP.
De nombreuses questions sans réponse
Si l’AMQG se félicite de la prise de conscience zurichoise qui tient enfin en compte de la légèreté avec laquelle des traitements expérimentaux et radicaux sont pratiqués sur des mineurs et des jeunes vulnérables, l’association regrette que la plupart des questions des parents posées à la Conseillère d’Etat soient restées sans réponse. L’AMQG communiquera prochainement sur le sujet.
Unsere Ressourcen bieten Eltern klare und nuancierte Informationen, basierend auf Studien und Erfahrungsberichten, um ihnen zu helfen, Geschlechterfragen besser zu verstehen.
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Au cours des cinq dernières années, sur la base de ce même constat, plusieurs pays ont tiré la sonnette d’alarme.
Certains – parmi les plus avancés en matière de respect des droits des personnes LGBT – se sont officiellement distancés des directives du WPATH*, qui se positionne comme l’autorité mondiale en matière de santé des transgenres.
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Au Royaume-Uni, le rapport indépendant intermédiaire commandé par le NHS National Health Service à la pédiatre Dr Hillary Cass sur la clinique pédiatrique du genre du Tavistock de Londres a été publié le 10 mars 2022. Cinglant, il souligne le manque de données de suivi sur le long terme des recherches sur le traitement affirmatif hormonal de genre, ainsi qu’un manque de compréhension commune de la dysphorie de genre. A sa lecture, le Ministre de la santé a demandé l’ouverture d’une enquête, estimant que le service de santé national donne de façon erronée des hormones aux mineurs et que le système actuel flirte avec l’idéologie au détriment des enfants. Le 20 octobre 2022, le service national de la santé (NHS) a suivi les conseils de Dr Cass et a mis en consultation une proposition de directives pour le suivi médical des enfants et des jeunes exprimant une dysphorie de genre. Celles-ci s’inscrivent dans le principe d’un traitement holistique (prenant en compte la globalité de la situation du jeune et les troubles neuropsychiatriques souvent associés, et non seulement la dysphorie). Le 28 juillet 2022, le NHS a annoncé suivre les recommandations de Dr Cass avec la fermeture de la clinique pédiatrique du genre du Tavistock, privilégiant une approche désormais holistique des questions de genre chez les jeunes et la mise en place de recherche systématique sur les effets des bloqueurs de puberté. Ces directives ont fait l’objet d’une évaluation publique. Le 12 mars 2024, le NHS interdit les bloqueurs de puberté pour les moins de 18 ans, car „il n’y a pas assez de preuves de leur sécurité et de leur efficacité clinique. La décision concernant les hormones transsexuelles est en cours d’examen. Les recommandations finales sont dues fin 2023. Elles seront basées sur le rapport Cass.
Le Rapport Cass est paru en avril 2024. Les traitements pédiatriques de bloqueurs de puberté et d’hormones transsexuelles ont été arrêtés. Lire les détails ici.
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Danemark – dès juillet 2023, le pays a strictement encadré l’utiisation de bloqueurs de puberté et d’hormones transsexuelles, en respectant le protocole hollandais classique (aux enfants diagnostiqués avec une dysphorie de genre dans l’enfance, sans psychopathologies associées). Ce changement de pratique anticipe un changement de directives de traitement à venir fin 2023.
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Belgique – juin 2023, des centaines de médecins belges lancent un appel dans le journal du médecin contre l’approche trans-affirmative, incluant la transition sociale et les traitements médicaux.
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Norvège – mars 2023, Le conseil d’enquête de la santé (NHIB/UKOM) a déclaré que les bloqueurs de puberté, les hormones transsexuelles et les chirurgies pour enfants et jeunes gens sont expérimentales, déterminant que les directives actuelles d'“affirmation du genre“ ne sont pas fondées sur des preuves et doivent être revues. L’autorité de santé publique de Norvège a signalé son intention de répondre aux questions d’UKOM avec un ajustement des directives actuelles.
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Slovaquie – mars 2023, un appel de près de 300 professionnels, médecins psychiatres psychologues afin d’alerter les pouvoirs publics slovènes notamment le Ministère de la Santé sur l’affirmation du genre
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Italie – le 12 janvier 2023 la société italienne de psychanalyse a écrit une lettre à la présidente du conseil des ministres, mettant en garde le gouvernement au sujet des controverses autour de la médicalisation et la transition sociale des mineurs en questionnement de genre.
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En Suède, le 16 décembre 2022, le Conseil national de la santé et du bien-être suédois a publié un communiqué de presse au sujet de nouvelles lignes directives pour les mineurs exprimant une dysphorie de genre. Celles-ci rompent officiellement avec WPATH, préconisent un appui psychosocial comme première ligne de soin, et restreignent l’hormonothérapie à des cas exceptionnels, dans un encadrement de suivi de recherche. La raison du changement de cap: aucune étude n’a démontré les preuves de bénéfices, tandis que les jeunes adultes regrettant ce traitement irréversible ne peuvent plus être ignorés. Le 22 février 2022, le Conseil national de la Santé Suédois a publié de nouvelles lignes directrices restreignant fortement l’accès à l’hormonothérapie aux mineurs, prenant le pas sur la décision d’avril 2021 du Karolinska: en effet, dès le 1er avril 2021, l’hôpital universitaire de Karolinska a mis fin à l’utilisation des bloqueurs de puberté pour les moins de 16 ans et a exigé que la transition médicale soit précédée d’une évaluation approfondie des jeunes en questionnement. Suite à une consultation d’experts et à la diffusion du documentaire Transtrain, ce pays avait suspendu, en 2019, le projet de loi visant à abaisser l’âge minimum pour les soins médicaux de changement de sexe de 18 à 15 ans.
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En France, le 25 février 2022, l’Académie nationale de médecine française a appelé à la plus grande prudence en liant les foyers de cas de jeunes dysphoriques à une potentielle contagion sociale par les pairs et les réseaux sociaux. En janvier 2021, une association interdisciplinaire d’une centaine de cliniciens, chercheurs, philosophes a été créée, sous le nom d’Observatoire des discours idéologiques sur l’enfant et l’adolescent pour mettre en garde contre la tendance actuelle à apporter une réponse médicale à la dysphorie de genre chez les jeunes.
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En Allemagne, dans ses recommandations datant de février 2020 sur le traitement de la trans-identité chez les enfants et les adolescents, le Conseil d’éthique déclare que « les causes de l’augmentation significative du nombre de personnes demandant un traitement et des conseils, parmi lesquelles une forte proportion d’adolescents de sexe féminin (selon leur sexe de naissance), sont controversées et doivent être clarifiées de toute urgence. Les effets à long terme des traitements médicaux doivent également faire l’objet de recherches plus approfondies afin que les décisions difficiles en matière de pronostic reposent sur une meilleure base empirique. »
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La Finlande est devenue en 2020 le premier pays à publier de nouvelles lignes directrices pour le traitement de la dysphorie de genre chez les jeunes ; celles-ci donnent la priorité au traitement psychologique plutôt qu’aux traitements hormonaux ou aux interventions chirurgicales.
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Aux Etats-Unis, le débat sur le traitement des mineurs souffrant de dysphorie de genre s’est politisé. Certains États (l’Arkansas, en mars 2021) introduisent des lois interdisant l’utilisation de diverses interventions hormonales chez les mineurs, tandis que d’autres États étudient une législation visant à interdire les modalités de traitement psychologique de la dysphorie de genre. En avril 2022, dans la foulée des décisions de la Finlande, la Suède, la France et du Royaume-Uni, le Département de la Santé de Floride a conduit une large étude sur la question de la médicalisation des jeunes en questionnement de genre pour publier de nouvelles directives contre-indiquant les bloqueurs de puberté, les homones de sexe croisées et la chirurgie pour les mineurs.
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En Australie et Nouvelle Zélande, en Septembre 2021, le Collège royal des psychiatres a pris un virage prudentconcernant les cliniques du genre pour les jeunes. Les psychiatres ont été alertés sur les risques éthiques et juridiques du changement de sexe médicalisé pour les jeunes et sur l’absence de preuves solides quant à son utilité ou à ses effets néfastes.
* WPATH, l’organisation mondiale des professionnels de la santé transgenre, a soumis ses 8ème standards de soin (soc8) à la consultation publique de fin 2021 à mi-janvier 2022. Les soc8 définitifs ont été publiés en septembre 2022 alors que des controverses ont pesé sur la version soumise à consultation. En effet, pour la première fois, WPATH a noté le phénomène inexpliqué et grandissant d’adolescent-e-s s’identifiant comme étant de l’autre sexe et a reconnu la possibilité de contagion sociale. Néanmoins, les standards de soin publiés ont choqué la communauté scientifique, en ôtant toute restriction d’âge pour le traitement hormonal et chirurgical des mineurs, en conseillant aux médecins de contourner les parents qui s’opposent aux traitements, en ajoutant un chapître „eunuque“ tiré de site fétichiste adulte. Genspect a publié une critique de ces standards de soin, et la NZZ s’est fait l’écho de quelques controverses.
Dokumentarfilm: SCHLECHTES GESCHLECHT – EIN GESUNDHEITSSKANDAL
Dokumentarfilm: SCHLECHTES GESCHLECHT – EIN GESUNDHEITSSKANDAL
KAPITEL 2 – Ein 120-minütiger Dokumentarfilm, produziert, geschrieben, inszeniert, kommentiert und geschnitten von Sophie Robert.
Jahrzehntelang wurden die wenigen Jugendlichen, die sich über „Geschlechtsdysphorie“ beklagten, mit einer angepassten Psychotherapie begleitet. Die meisten von ihnen versöhnten sich im Erwachsenenalter mit ihrem Körper. Seit einigen Jahren versuchen Transidentitäre und Fachleute für Geschlechtsumwandlung, ihren militanten Diskurs über „die Gesundheit transgeschlechtlicher Kinder“ überall durchzusetzen.
Diese mediale Dauerberieselung trägt zur explosionsartigen Zunahme der Anträge auf Geschlechtsumwandlung bei Jugendlichen bei. Ziel ist es, die Verschreibung experimenteller, schwerwiegender und irreversibler medizinischer und chirurgischer Behandlungen immer früher und automatisch für jede Person zu ermöglichen, die dies beantragt. Sei sie minderjährig oder leide sie an psychiatrischen Störungen.
Dieser Film enthüllt die Kehrseite der Medaille. Er zeigt die Realität der Geschlechtsumwandlungsbehandlungen und deren verheerende Auswirkungen auf die Gesundheit transidentifizierter Personen. Es ist dringend notwendig, der Realität ins Auge zu blicken.
Dieser Film zeigt unmissverständlich auf, aus welchen Gründen es dringend notwendig ist, der Transidentifizierung von Minderjährigen Einhalt zu gebieten. Er enthüllt unveröffentlichte Dokumente über sexuelle Nullifikationsoperationen, die von masochistischen Kastrationsfetischisten durchgeführt werden, ein Ansatz (die „Eunuchen“-Identität), den Trans Santé France heute bei der Haute Autorité de Santé bewirbt.
Eine Koproduktion von Océan Invisible Productions & Ninsun Project Mit Blandine Desanges (Rebellen des Geschlechts), Pauline Arrighi (Autorin „Die Verwüstungen des Geschlechts“), Audrey Aard (Autorin „Geboren in der falschen Gesellschaft“), Anissia Docaigne Makhrova (Juristin und feministische Aktivistin), Dr. Sophie Dechêne (Kinder- und Jugendpsychiaterin), Madeline Le Pollès (Kollektiv L’Etre Trans).
Sowie: Béatrice Denaes, Dr. Nicolas Morel-Journel (Co-Präsidenten von Trans Santé France), Marie Cau, Anaïs Perrin-Prevelle (OuTrans), Giovanna Rincon (Acceptess-T), Maud Yeuse Thomas (Observatoire des transidentités), Jean Chambry (Psychoanalytiker, Psychiater Hôpital Ste Anne), Agnès Condat (Psychoanalytikerin, Psychiaterin Hôpital de la Pitié Salpétrière), Serge Hefez (Psychoanalytiker, Psychiater Hôpital de la Pitié Salpétrière).
Dieser Film wurde dank der Unterstützung zahlreicher Spender realisiert, allen voran die Mitglieder des Vereins SOS Education. Ihnen sei gedankt.
Kapitel:
- 00:00 Die kognitive Dissoziation und die Auswirkungen von Testosteron
- 15:10 Die somatischen Auswirkungen von gegengeschlechtlichen Hormonbehandlungen
- 22:25 Die „schwangeren Männer“, ein doppelt dissoziierendes Konzept
- 27:36 Die Mastektomien oder „Top-Operationen“
- 33:33 Die „Bottom-Operationen“ FtM – Metoidioplastiken und Phalloplastiken
- 49:38 Die Bottom-Operationen MtF – Vaginoplastiken
- 1:11:37 Die Pubertätsblocker: eine sterilisierende Behandlung
- 1:23:27 Die Pubertätsblocker: eine Behandlung, die die sexuellen Funktionen zerstört
- 1:38:17 Die Behandlungen zur sexuellen Nullifikation oder der Eunuchismus
Transmänner reagieren
Transmänner reagieren
„Transmänner reagieren“ ist ein Brief, der an den Ständigen Ausschuss für Gesundheit des kanadischen Unterhauses gerichtet ist. Er wurde von mehreren Organisationen mitunterzeichnet, darunter die Gender Dysphoria Alliance Canada, die Lesbian Gay Alliance Canada, das Vancouver Lesbian Collective, der Canadian Gender Report und Genspect.
Hintergrund und geäußerte Bedenken
In den letzten zehn Jahren ist die Zahl der Kinder und Jugendlichen, die geschlechtsbezogene medizinische Interventionen suchen, erheblich gestiegen. Jugend-Genderkliniken weltweit haben eine Verzehnfachung oder mehr der Anfragen gemeldet. Diese Patientenpopulation hat auch einen radikalen Wandel erfahren, von einer Mehrheit von bei der Geburt als Jungen zugewiesenen Personen zu einer Mehrheit von bei der Geburt als Mädchen zugewiesenen Personen.
Gleichzeitig wurde das frühere Behandlungsprotokoll, das auf sorgfältiger Beobachtung und psychologischer Unterstützung basierte, durch ein affirmatives Modell ersetzt, das sich auf die selbst deklarierte Geschlechtsidentität konzentriert. Dieses neue Modell wird so angewendet, dass es zugrunde liegende psychische Gesundheitsprobleme oder Herausforderungen im Zusammenhang mit dem Übergang der Pubertät nicht berücksichtigt, wie die Entdeckung der eigenen sexuellen Präferenzen, Körperbildprobleme, den Einfluss von Gleichaltrigen und die Suche nach sozialer Bestätigung, insbesondere über soziale Netzwerke.
Infolgedessen stellen viele Personen, insbesondere junge Frauen, fest, dass die affirmativen Behandlungen ihre psychische Gesundheit nicht verbessert haben, sondern sie mit dauerhaften körperlichen Veränderungen, Funktionsverlust, Schmerzen, Taubheitsgefühlen und anhaltenden medizinischen Problemen zurückgelassen haben.
Aktuelles Versorgungsmodell und seine Grenzen
Die medizinische Behandlung von Geschlechtsdysphorie basierte ursprünglich auf dem „niederländischen Protokoll“, das von Forschern in Amsterdam entwickelt wurde. Dieses Protokoll umfasste eine Pubertätsblockade mit 12 Jahren, Cross-Sex-Hormone mit 16 Jahren und eine chirurgische Behandlung, falls gewünscht, nach 18 Jahren. Dieses ursprüngliche Protokoll wurde durch eine Studie mit 55 Patienten gestützt, die eine Reduzierung der Geschlechtsdysphorie und eine gute Funktionsfähigkeit 1,5 Jahre nach der Operation berichtete.
Jedoch wurde dieses Protokoll weit über seine ursprüngliche Absicht hinaus angepasst, die darin bestand, seltene Fälle von Kindern mit schwerer und persistierender geschlechtsübergreifender Identifikation zu unterstützen. Heute werden in Kanada Pubertätsblocker, Cross-Sex-Hormone und Operationen in jüngeren Jahren angeboten, ohne die in niederländischen Kliniken erforderliche umfassende psychologische Bewertung.
Darüber hinaus basieren die Empfehlungen des affirmativen Versorgungsmodells mehrerer angesehener nordamerikanischer medizinischer Organisationen hauptsächlich auf Lobbying-Bemühungen und nicht auf soliden wissenschaftlichen Beweisen. Die aktuellen Leitlinien für affirmative geschlechtsbezogene medizinische Interventionen entsprechen nicht den üblichen Standards für die Entwicklung klinischer Leitlinien, die systematisch, transparent und frei von Interessenkonflikten sein sollten.
Vernachlässigte Interessengruppen
Die Politikentwicklung in Bezug auf Transgender-Fragen wird von einer aktivistischen Gemeinschaft erwachsener Transgender-Personen dominiert, für die medizinische Interventionen vorteilhaft waren. Dies schließt die Bedenken von zwei ebenso wichtigen betroffenen Gruppen aus:
- Personen, die in der Kindheit Geschlechtsdysphorie erlebten, diese aber im Erwachsenenalter verschwand. Studien haben ergeben, dass zwischen 65 und 95 % der Kinder mit Geschlechtsdysphorie im Erwachsenenalter davon ablassen. Viele von ihnen entwickeln eine gleichgeschlechtliche Anziehung.
- Personen, die eine medizinische Transition durchlaufen haben und sich später entschieden haben, zu ihrem bei der Geburt zugewiesenen Geschlecht zurückzukehren (Detransitionierer). Studien über Detransitionierer haben gezeigt, dass ihre Transition ihre körperliche Gesundheit geschädigt hat, ohne ihre psychischen Gesundheitsprobleme zu lösen.
Es ist schwierig, das Ausmaß der Detransition und des Bedauerns zu bestimmen, da Studien von Genderkliniken und Transgender-Interessenvertretungen nicht zuverlässig sind. Die meisten aktuellen Detransitionierer berichten, dass sie nicht in ihre Genderkliniken zurückkehren und sich von der Transgender-Gemeinschaft distanzieren.
Fazit
Das aktuelle affirmative Versorgungsmodell weist erhebliche Mängel auf, darunter einen Mangel an soliden wissenschaftlichen Beweisen, das Fehlen einer umfassenden psychologischen Bewertung und eine Dominanz der Politik durch aktivistische Gruppen. Es ist unerlässlich, die Erfahrungen von Personen, die in der Kindheit Geschlechtsdysphorie erlebt haben, und von Detransitionierern zu berücksichtigen, um ausgewogenere und evidenzbasierte Gesundheitspolitiken zu entwickeln.
Link zum Originaldokument (EN): https://www.ourcommons.ca/Content/Committee/441/HESA/Brief/BR11861391/br-external/Jointly2-e.pdf
Ein klinischer Leitfaden für Therapeuten, die mit geschlechtsunsicheren Jugendlichen arbeiten
Ein klinischer Leitfaden für Therapeuten, die mit geschlechtsunsicheren Jugendlichen arbeiten
Der klinische Leitfaden 2022 der Gender Exploratory Therapy Association (GETA) bietet Orientierungshilfen für Therapeuten, die mit geschlechtsunsicheren Jugendlichen arbeiten. Er stellt einen explorativen psychotherapeutischen Ansatz vor, der sich von geschlechtsbejahenden Modellen unterscheidet.
Ziele und Prinzipien des explorativen Ansatzes
Das Hauptziel ist es, die Belastung von geschlechtsunsicheren Jugendlichen zu reduzieren, indem ein umfassender Ansatz verfolgt wird, ohne ein bestimmtes Ergebnis zu bevorzugen. Im Gegensatz zum affirmativen Ansatz, der davon ausgeht, dass Jugendliche, die in einer anderen Geschlechterrolle als ihrem zugewiesenen Geschlecht leben möchten, transgeschlechtlich sind, versucht der explorative Ansatz, die zugrunde liegenden Ursachen der Geschlechtsdysphorie zu verstehen.
Evaluation und Behandlung
Der Leitfaden empfiehlt eine umfassende Evaluation, einschließlich klinischer Interviews und diagnostischer Instrumente, um beitragende Faktoren wie Traumata, neurologische Entwicklungsstörungen oder soziale Einflüsse zu identifizieren. Er betont, dass medizinische Interventionen, wie Pubertätsblocker oder Cross-Sex-Hormone, erhebliche Risiken bergen, insbesondere Auswirkungen auf die Knochendichte, die Gehirnentwicklung und kardiovaskuläre Komplikationen.
Ethische und praktische Überlegungen
Der Leitfaden betont die Bedeutung der informierten Einwilligung, der Vertraulichkeit und der Achtung der Patientenautonomie. Er präsentiert auch Fallstudien, die die Anwendung des explorativen Ansatzes veranschaulichen. Schließlich warnt er vor den Risiken einer vorzeitigen sozialen oder medizinischen Transition, wobei die Notwendigkeit einer umfassenden Evaluation vor jeder Intervention hervorgehoben wird.
Zusammenfassend schlägt dieser Leitfaden einen vorsichtigen und durchdachten Ansatz vor, um geschlechtsunsichere Jugendliche zu begleiten, wobei der Schwerpunkt auf einer umfassenden Evaluation und der Achtung der Patientenautonomie liegt.
Geschlechtsdysphorie bei Kindern
Geschlechtsdysphorie bei Kindern
S’agissant de l’accompagnement et de la prise en charge des personnes et en particulier des jeunes en questionnement de genre, on observe depuis une dizaine d’années une évolution vers une „affirmation“ automatique de la vision que l’individu a de lui-même en tant que transsexuel. Outre la transition sociale, cela peut rapidement déboucher sur l’administration de bloqueurs de croissance, d’hormones de l’autre sexe, pour aboutir bien souvent à des interventions chirurgicales particulièrement invasives (ablation des seins, des testicules, de l’utérus, implantations mammaires, etc.).
Cette approche s’oppose aux psychothérapies exploratoires, aussi désignées par l’appellation « thérapies d’attente vigilante », qui consistent à offrir à l’enfant un encadrement psychothérapeutique, parfois soutenu sur plusieurs années, qui l’aideront à découvrir les causes de son mal-être, sans jamais toutefois exclure la possibilité de recourir ensuite à une intervention médicale. Cet accompagnement reconnaît le changement développemental comme une partie intrinsèque de l’enfance et de l’adolescence. Il tient aussi compte du fait qu’environ 80%* des enfants souffrant de DG se réconcilient avec leur sexe biologique après l’adolescence.
Sources :
Ristori, J., & Steensma, T. D. (2016). Gender dysphoria in childhood. International Review of Psychiatry, 28(1), 13‑20. https://doi.org/10.1080/09540261.2015.1115754
